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Au coeur du développement rural en pays gourmantché (Burkina Faso)

3 janvier 2012

Réponse à la devinette

Bonjour,

Bonne et heureuse année 2012 à vous, mes chers lecteurs.

Je souhaite que cette année vous apporte santé, bonheur, paix et réussite dans vos projets.

 

Aucune réponse à ma devinette posté le 30 décembre, que ce passe t il ?

La réponse en image

 

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Mr Traoré et Pauline assis enfortablement sur leur petit chaise locale.

 

 

 

Bonne journée à tous

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30 décembre 2011

Petite devinette

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Bonjour à tous,

Enfin, j'ai trouvé la solution pour insérer des photos sur mon blog!!!

Petite devinette :

D'après vous, à quoi sert l'objet que vous voyez sur la photo ?

Pour information, il m'a été très utile lors de ma tournée avec le major pour la séance de vaccination contre le tétanos dans un village, en brousse.

J'attends vos réponses.

Bonne journée 

 

28 décembre 2011

Un Noël à Fada N'gourma

Un Noël à Fada N'gourma,

Sensation étrange de fêter Noël sous des chaleurs comprises entre 30 et 35°C au plus chaud de la journée. Mais si, c'était bien Noël avec sa messe de minuit. Malheureusement, mes amis ont préféré aller boire une bière au lieu d'aller suivre la messe!!! A la fin de la messe, vers 00h30, la circulation était débordante où chacun transportait sa chaise sur sa tête, sur sa moto ou dans sa voiture : le manque de place assise oblige les fidèles à venir avec leur chaise.

Le 25 décembre 2011 au matin, je suis allée saluer la famille d'un ami, avant de me rendre pour la journée dans ma famille adoptive de Fada N'gourma. Comme le chef de famille était de garde toute la journée dans son CSPS (Centre de Santé), j'ai partagé le repas de Noël avec sa femme et ses enfants puis nous avons bu le thé. Un Noël en toute simplicité, juste ce qui me plaie.

Pour la fête de Noël, chaque famille prépare un repas qu'elle partage avec les personnes qui viendront la saluer ; puis la famille apportera une part de son repas à ses voisins, sa famille... La notion de partage prédomine.

Joyeuses fêtes de fin d'année à toutes et tous

26 décembre 2011

Découverte des activités des Centre de Santé

Sortie en brousse avec le Major du CSPS 11 (Centre de Santé du Secteur 11 de Fada N'gourma)

Après 30Km sur une petit Yamaha 80, Mr Traoré et moi-même arrivons dans un village appellé.... (oups je ne me souviens plus de son nom!!!!!).

Nous nous rendons directement chez le chef du village pour le saluer et rencontrer sa femme qui est l'une des responsables d'un projet de "Plannification familiale", qui est mené en partenariat entre le CSPS 11 et l'Association Burkinabè pour le Bien-être Familiale de la section de Fada N'gourma.

Le travail de cette dame consiste à réaliser des "causeries éducatives" sur des thèmes variés tels que le VIH-Sida, les IST, les grosseses précoces, etc., et de vendre des pillules et préservatifs aux villageois qui en font la demande. Par son statut de leader, ses paroles sont écoutées et approuvées ce qui est déterminant dans la réussite du projet.

Après avoir échangé sur son travail, les femmes du villages et leurs enfants ont défilé avec leur carnet de vaccination pour bénéficier du vaccin contre le tétanos pour les femmes e tobtenir des "bonbons à la vitamine A" pour les enfants en bas âge.

Après deux heures passées au village, nous avons repris la route pour Fada N'gourma en faisant un escale dans un village à 15 km de Fada N'gourma pour saluer l'équipe soignante d'un nouveau CSPS.

Le bas débit de ma connexion ne me permet pas de vous laisser des images, peut-être une prochaine fois.

Bonne fêtes à tous

12 décembre 2011

Comment lutter contre la poussière

L'harmattan est de retour sur notre sol burkinabè ce qui amène beaucoup de poussière. On pourrait croire que l'on voit de la brume au loin, mais non c'est de la poussière en suspenssion.

Ici, j'ai apris deux techniques pour éviter d'avaler trop de poussière :

- porter un masque qui protège le nez et la bouche mais je ne le fais pas encore!!!!

- mettre du beure de karité dans ses narines pour que la poussière vienne se coller dessus : technique que j'ai adopté!!!!

 

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12 décembre 2011

De retour à Fada et sur mon blog

Mon dernier message a été posté il y a fort longtemps, et pourtant je suis toujours à Fada N'gourma.Lors de mes congés en France, qui ont pris fin ce 6 décembre 2011, on m'a demandé de reprendre mon blog pour raconter mes aventures. L'écriture n'est pas mon fort surtout après des journées derrières cet écran à écrire des rapports, mais je vais essayer de vous raconter brièvement mes aventures au fil des semaines.

Bonne lecture

21 mars 2011

Déjà eux mois passé à Fada N'gourma...

 

 

Après avoir eu quelques semaines pour m'installer, j'ai débuté petit à petit mes missions pour l'A.P.R.G. et la coopération décentralisée de Fada N'gourma-Epernay.

 

Mes missions à l'APRG :

Lecture de dossiers (rapports d'activité, plans quadriennaux de développement, appels à projet...), découverte des centres d'alphabétisation, discussions avec mes collègues et les partenaires de l'A.P.R.G., m'ont permis de m'imprégner des valeurs, des objectifs, des limites, des forces, etc., de cette structure de développement lors de mes premières semaines au bureau.

Depuis un mois, je travaille sur deux projets qui sont les suivants.

- Projet de fonctionnement : j'ai élaboré et soumis à un bailleur un projet de fonctionnement pour le personnel permanent de l'A.P.R.G..

- Appui à la création d'une activité maraichère. D'un partenariat bi-partite entre l'A.P.R.G. et une O.N.G.internationale, nous construisons actuellement un projet d'appui à la création d'un site maraicher au bénéfice d'un Groupement Villageois Mixte. En m'appuyant sur mon diagnostic participatif réalisé en 2009 (dans la cadre de mon stage professionnel), qui a donné lieu à la réalisation des arbres à problèmes et à solutions et de la matrice des parties prenantes, j'ai élaboré le cadre logique du dit projet.Actuellement, avec l'appui du directeur de l'A.P.R.G. et de l'O.N.G. Internationale, je finalise la définition précise du projet en fonction des conseils, des idées et des expériences de chacun. C'est dans ce contexte, que je vais me rendre chez nos partenaires à Ouagadougou cette semaine. D'ici deux semaines, le dossier d'appel à projet sera fini et envoyer au bailleur.

Ce projet de maraichage, si l'objectif spécifique est atteins ( " Le groupement villageois mixte développe une production maraichère en période de contre saison"), permettra aux femmes et aux jeunes hommes bénéficiaires de ce projet d'améliorer la qualité nutritionnelle des repas du village où les enfants et les femmes souffrent de malnutrition. Par la vente des légumes, les villageois bénéficieront d'un revenu supplémentaire qui favorisera l'accès à la santé et à l'éducation pour les enfants. En dernier lieu, par leur participation aux charges financières du ménage, les femmes auront un autre rôle et seront perçu différemment dans leur village.

 

 

Ma mission pour la coopération Fada N'gourma-Epernay

Ma mission de coopération décentralisée a débuté assez rapidement. Dès mes premières semaines à Fada N'gourma, c'est-à-dire en début février 2011, j'ai pu rencontré deux associations de jeunes et la Direction Régionale de la Jeunesse et de l'Emploi afin d'appréhender le rôle et les activités proposées par ces structures.

Entre le 22 et le 28 février 2011, une délégation d'Epernay s'est rendu à Fada N'gourma dans l'objectif d'apprécier les différents projets réalisés dans le cadre de leur coopération décentralisée et de rencontrer leurs principaux interlocuteurs qui sont la mairie et le Comité Local de Jumelage de Fada N'gourma. 

Cette semaine avec la délégation d'Epernay a été importante dans la mesure où j'ai pu être présentée directement aux structures partenaires qui sont :

  • les établissements scolaire et de la santé et les association ayant bénéficier du soutien d'Epernay

  • les autorités locales comme le Maire de Fada N'gourma et le Roi du Gulmu

  • Le Comité Locale de Jumelage qui a accepté et validé ma présence et mon appui pour les projets du chantier jeune, de l'alphabétisation et du forage.

Aujourd'hui, travail de concertation est entrain de se mettre en place pour préparer le chantier jeune, suivre la construction du forage, élaborer un projet d'alphabétisation, mais aussi rendre visible pour la population sparnacienne, les actions qu'elle finance à Fada N'gourma.

 

 

15 février 2011

Les projets developpement passent par l'alphabétisation

L'alphabétisation est une composante indissociable à tout projet de développement. Elle permet aux populations, et plus particulièrement aux femmes, de s'ouvrir vers l'extérieur et d'être moins "ignorantes"des dangers qui les entourent (paludisme, mal nutrition, droit de la femme...). Cet apprentissage permet à ces populations d'apprendre à compter, à écrire et à lire dans le but de créer et de développer leurs activités économiques. De plus, par son caractère ludique, la formation d'alphabétisation permet de sensibiliser les femmes et les hommes sur les droits de la femme, l'environnement, le paludisme...

Au Burkina Faso, les formations d'alphabétisation se déroulent en trois temps :
- Première année : "Alphabétisation Initiale". C'est 70 jours de formation pour initier les bénéficiaires à la lecture, à l'écriture et aux calculs en langue locale. Dans la région de l'Est, il y a trois langues principales : le morré, le gourmatchéma et le polarr.
- Deuxième année : "Formation complémentaire de base". Pendant 70 jours, l'animateur du centre d'alphabétisation, aura pour objectif de renforcer les acquis de la formation précédente et d'initier les bénéficiaires à la gestion d'un groupement (regroupement de villageois qui travaillent ensemble pour le bien être communautaire et le développement d'activités économiques).
- Troisième année : « Apprentissage du français fondamental de fonctionnement ». Ici, la formation dure 5 mois et l'objectif est d'amener les bénéficiaires au CECP (diplôme passé à la fin du CM2 pour être reçu en sixième).

Les formations d'alphabétisation ont été lancées en ce début de mois de février. Cette période est la plus propice car les populations rurales n'ont pas d'activité agricole. La semaine dernière, j'ai pu participer au dépôt du matériel dans trois centres d'alphabétisation situés à 60 km de Fada N'gourma. Chacun de ces centres d'alphabétisation ont été équipésde 6 tables, 6 bancs, 1 bureau et une chaise pour l'animateur, une règle et un tableau noir. Les trois centres d'alphabétisation visités étaient implantés sous des manguiers. Ces arbres, par leur grande taille et leur feuillage épais, apportent de la fraicheur.
Le nombre de bénéficiaires par centre est de 30 personnes en moyenne. Afin d'assurer le suivi de ces centres, un superviseur est nommé pour cinq centres d'alphabétisation. Ce dernier veille au bon déroulement de la formation et à l'assiduité des bénéficiaires.

Petite histoire :
Un des villages où nous avons déposé le matériel s'appelle Dasamlafo qui signifie « Faut pas gâter son argent ». En d'autres termes, il ne faut pas gaspiller l'argent que l'on dispose.

4 février 2011

Pas le bon bus!!!

Dimanche 23 janvier 2011 à 17h, un ami me conduit à la gare routière « STMB » de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, pour prendre le bus à destination de Fada N'gourma (ville où je vie). A l'appel des passagers, je monte dans le bus et 5 minutes plus tard nous roulons. Mais rapidement, je m'inquiète. On ne s'arrête pas à la gare de l'Est de Ouagadougou comme d'habitude; le soleil se couche devant moi alors qu'il devrait être derrière, partant en direction de l'est ; et les villes traversées me sont inconnues. Inquiète de mettre peut-être trompée de bus, je préfère me laisser bercer au rythme du bus en espérant me réveiller à Fada. Mais, à 20H30, le bus arrive à Ouahigouya, je me tourne vers la dame assise à côté de moi :

- « Fada c'est encore loin ?

- Mais Fada se n'est pas du tout ici, on est à Ouahigouya à l'opposé de Fada!
- Oh non!  Et maintenant comment je peux rejoindre Fada ?
- Tu dois dormir à l'hôtel et revenir prendre le prochain bus pour Ouagadougou demain à 6h15, et une fois là-bas tu reprendras un bus pour Fada N'gourma.

Vraiment, j'ai eu un instant d'inquiétude ne connaissant rien de cette ville, ni même une personne. Après avoir informé le personnel de la gare routière pour cette erreur, il m'offrir le trajet Ouahigouya - Fada N'gourma pour le lendemain. En attendant, la dame me proposa d'aller loger chez elle, et de me ramener à la gare à 6h00 le lendemain matin.

Merci à elle, Nathalie.

4 février 2011

"PSYYY"

Au Burkina, on utilise le bruit "PSYYYY" pour appeler le serveur dans un maquis (bar) ou un restaurant. Mais moi, je n'ai pas le droit, je vous explique.

" Après avoir dégusté une langue de bœuf burkinabé avec un ami dans un maquis, la température devenait fraiche et la fatigue m'envahissait. Rentrer à la maison devenait ma seule préoccupation. J'entrepris donc d'appeler le serveur comme mes amis le font : "PSYYYY". Mais là, mon ami ne s'attarda pas à me dire :
- "Ici, les filles n'appellent pas les serveurs ainsi.
- Ah bon, et pourquoi ?, rétorquais-je
- "PSYYYY" était avant utilisé pour appeler les filles, c'est pourquoi les filles ne l'utilisent pas."

Donc maintenant, dès que je veux demander quelques choses au serveur, je demande à un ami de l'appeler.

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Au coeur du développement rural en pays gourmantché (Burkina Faso)
  • Récit d'une jeune volontaire qui participe aux projets de développement rural de " l'Association d'Appui et de Promotion Rurale du Gulmu" (A.P.R.G.), dans la région du Gulmu, Est du Burkina Faso.
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